jeudi 6 novembre 2014

Noirceur Blanchâtre

(Vieux poème)



Depuis quelques temps,
Je sens un étrange courant.

Courant d’air, courant d’eau,
Tout ce qui se touche avec la peau.

Courant d’amour, courant de tendresse,
Tout ce qui fait fuir la tristesse.

Un cœur alourdi peut le pressentir,
Un cœur léger peut le ressentir.

La vie qui règne autour de nous,
Peut nous faire passer pour fou.

Fou d’amour pour tout,
Fou d’amour comme un loup.

Un loup dans la nuit hurle,
Écoutez-le chanter son âme qui brûle.

Il chante grâce à la lune,
Pour qu’elle le libère de toute torture.

Cette torture que les hommes lui ont fait,
Cette torture qui n’est que tout près.

Dans mon cœur est apparut,
Une noirceur blanchâtre qui m’a plut.

Moi aussi je hurle mais pas pour les mêmes raisons,
Car moi, ce ne sont pas les hommes qui m’ont torturé.
Mais cette liberté qui m’a fait perdre la raison,
J’ai fait à quelqu’un ce que je n’ai pas aimé d’un autre.

Ceci est une torture pour l’âme,
Alors comme le loup, je hurle à la noirceur blanchâtre.

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